- J'aimerais inviter une personne handicapÉe mais je ne sais pas comment faire et j'ai peur de l'effrayer avec un faux mouvement
Pas besoin de tourner autour du pot. Il faut poser la question directement. Il n'y a pas de honte à apprendre.
Il faut oser.
En fauteuil roulant ou valide, à mobilité réduite, handicapée avec une canne, la personne en face de vous est une personne comme vous, avec ses souhaits, ses rêves et ses doutes. Elle vous comprendra.
N'ayez pas peur d'être vous-même pour l'apprécier elle aussi comme une personne à part entière, telle qu'elle est.
Et puis, parlez lui franchement, vous serez fixé(e) sur ce qui vous trouble.
- Je ne veux pas servir d'infirmier/Ère
Ça, c'est une question difficilement négociable. Mais est-ce si grave après tout ?
Chacun à ses qualités et ses défauts, ses points forts et ses points faibles. Une personne handicapée a forcément une particularité considérée comme handicapante dans la société d'aujourd'hui, un état de fait auquel il vous faudra suppléer un tant soit peu dans la vie quotidienne.
Est-ce pour autant nurser une personne que de l'épauler, la seconder, la choyer ? N'est-ce pas plutôt un geste humain d'attachement ?
Et puis s'est gratifiant de se savoir qu'ici au moins on aura toujours le dernier mot et que le/la partenaire ne peut nous en être que reconnaissant, non ?
- Sortir avec un(e) handicapÉ(e) ou une personne en fauteuil, c'est forcÉment une relation sans sexe
Tout comme les valides, certaines personnes handicapées ont besoin et envie de sexe et chacune vit sa sexualité différemment.
Pour une personne valide, on ne peut pas dire d'avance quels seront ses attentes et demandes en matière de relation charnelle ou érotique. Une personne handicapée, c'est la même chose !
La sexualité vécue par une personne handicapée est plus riche et intense, elle demande un engagement corps et âme. C'est peut-être un challenge mais c'est sûrement pas moins exaltant.
- Les handicapÉs ne sont pas de bons partenaires sexuels
C'est déjà pas facile de savoir d'avance si une personne valide va être un bon coup ou pas, comment pourrait-on autrement le savoir davantage pour un invalide dont on ne sait même pas le potentiel physique ?
La sexualité, ce n'est pas une suite prédéfinie de gestes et d'actes sexuels. La sexualité se définit et se consctuit au sein de la relation, entre les partenaires.
C'est un échange et un partage. Le sexe avec une personne handicapée peut-être différente, elle n'en restera pas moins agréable pour autant.
Et puis personne handicapée n'est pas une personne incapable. Elle est comme tout le monde : si elle souffre de difficultés pour certaines choses, elle peut avoir des aptitudes pour d'autres.
- Un(E) blessÉ(E) mÉdulaire aura de toute faÇon des troubles Érectiles
C'est fréquent mais ce n'est pas systématique. Tout dépend de la zone endommagée dans le système nerveux. Suivant le type de lésion, une diminution ou perte totale des fonctions sexuelles est possible alors que dans d'autres cas, il n'y en a pas du tout voire au contraire, une sensibilité accrue.
Tout dépend si la lésion est dite complète ou incomplète. Une stimulation de la verge ou du clitoris est souvent sources d'excitations intenses chez les personnes handicapées comme chez les valides. Et même dans ce dernier cas, le plaisir sexuel avec les personnes handicapées existent et revêt bien d'autres formes plus vastes, subtiles ou variés.
- Les personnes handicapÉes ne peuvent pas avoir d'enfants et procrÉer
Ce n'est pas toujours vrai… Certes, médicalement ou socialement déconseillé à certaines personnes invalides parce que cela peut mettre leur vie en danger, parce qu'il y a des risque que l'enfant naisse également avec une lésion ou parce que physiquement elles sont incapable d'en assurer le suivi, la grossesse, l'enfantement ou l'éducation d'enfants est tout à fait accessible pour de nombreuses autres personnes handicapées. Au contraire, bien des personnes handicapées, de part leur plus grande sensibilité ou leur ouverture d'esprit, compense largement leur handicap par de l'amour et de l'attention, constituant au final de bien meilleurs parents que des personnes valides.
- l'enfant d'une personne handicapÉe aurait forcÉment une tare gÉnÉtique
Absurde ! Si tous les cons naissaient de parents cons, il y a longtemps que le monde aurait muté !
Non, les blonds ne donne pas forcément naissance à des blonds, pas plus que de coucher avec une personne intelligente ne garantit que cela donne naissance à un génie.
À l'inverse, la présence d'une personne handicapée dans son entourage peut créer chez le nouveau né une largeur d'esprit, apporter une sensibilité et des connaissance qu'il ne pourrait avoir autrement, étant entendu qu l'esprit de l'enfant se développe en s'ouvrant au monde environnant.
- Une personne handicapÉe a plus de soucis de santÉ et risque de vivre moins longtemps
Malheureusement, cela est en général assez exacte. Les personnes handicapées comme toutes les autres personnes fragilisées dans leur quotidien par un envioronnement malsain ou une vie plus rude, ont souvent une espérance de vie diminuée.
Mais au fond, valide ou invalide, qui sait ce que l'avenir nous réserve. On peut tous mourir d'une minute à l'autre.
Même à supposé que c'était vrai, c'est rien d'autre qu'une bonne raison de plus pour ne pas perdre de temps et de profiter de la vie, non ? Être heureux(se) et rendre les gens heureux autour de soi …
- Les personnes handicapÉes, en fauteuil, aveugles etc... doivent se taper Á chaque coin de table , casser tout ce qu'elles touchent, avec des habitudes de vie pas Évidentes… Je me vois pas franchement supporter Ça toute la vie
C'est vrai que de vivre avec une personne handicapée, c'est moins train-train et routinier que de vivre un métro-boulot-dodo d'anthologie. Mais qui va s'en plaindre ?
Vivre avec une personne handicapée, quel que soit le handicap, est plus riche, plus intense, plus varié. Il faut aimer l'extraordinaire. Savoir être à l'écoute, savoir être proche tout en sachant respecter les distances.
Avoir de la présence sans que cette présence ne soit oppressante.
Vivre avec une personne handicapée, c'est jouer avec un diamant : Il faut savoir le chérir pour mieux l'apprécier, l'admirer, l'entourer de toute son attention mais avec précaution, c'est la seconder en tout sans pour autant ne jamais faire les choses à sa place… Être avec une personne handicapée, c'est simple : c'est que de l'amour ! Au faud, ce n'est pas tellement différent que d'être en ménage avec un génie, un artiste, un créateur ou n'importe quel autre partenaire hors-norme.
- Les personnes handicapÉes sont des personnes aigries et dÉpressives. Elles sont tout le temps nÉgatives et insatisfaites, rÂleuses, sans conversation autre que leurs problÈmes de santÉ
Faux. Peut-on dire des femmes qu'elles sont toutes râleuses ou centrées sur leurs menstruations puisque de temps en temps elles ont des soucis de ce côté-là ? Peut-on dire des garagistes qu'ils sont fatiguant car ils ont toujours des soucis de véhicules en panne et de moteurs à réparer ?
Les personnes handicapées sont comme tout le monde. Il y a parmi elles des gens aigries comme il y en a des joviales, souriantes ou drôles.
- Les personnes handicapÉes sont des proies faciles À attraper et À se mettre dans la poche
C'est vrai que dans une société qui range les gens par catégorie et marginalise ceux qui diffèrent trop de la moyenne établie, les personnes handicapées, comme beaucoup d'autres marginalisées, sont demandeuses d'amour et de considération, peut-être plus que le commun des monsieur-madame-tout-le-monde.
Ça ne veut pas dire pour autant que c'est des "coups faciles" : Les personnes handicapées sont très méfiant et ne donnent pas leur confiance à n'importe qui, justement par ce qu'elles se savent un peu plus fragiles.
De plus, être handicapé ne signifie pas être complètement démuni : Les personnes handicapées ont des moyens techniques, physiques ou des services pour se défendre ou leur venir en aide en cas de besoin.
- Sortir avec des personnes handicapÉes, c'est pratique : comme elles ont un handicap, on est sÛr d'avoir toujours le dernier mot et d'en faire ce qu'on veut. AprÈs tout, il suffit de leur dire non et c'est elles qui sont dans le pÉtrin tellement qu'elles sont dÉpendantes.
Et puis quoi encore ? Sortir avec un chinois c'est simple aussi alors car il comprend rien du français et oon peut lui traduire ce qu'on veut. Et sortir avec un millionnaire aussi car c'est lui qui paie toutjours tout.
C'est quoi ces clichés. Les personnes handicapées non plus ne sont pas tombées de la dernière pluie. Elles peuvent être plus fragiles que d'autres, elles ne sont pas démunies non plus. Elles ont aussi leurs ressources et leurs forces. Et puis sortir avec quelqu'un c'est pas un jeu, c'est un engagement personnel.
- Sortir avec une personne handicapÉe, c'est la croix et la banniÈre : il faut avoir une grande voiture pour loger le fauteuil roulant, faire attention À tout, les asseoir, leur mettre la ceinture, veiller À ce que Ça se passe bien, prÉvenir et contourner les obstacles sur la route, vÉrifier la largeur des portes, pousser pour monter À chaque fois qu'il y a une rampe, faire une description de tout pour un aveugle, toujours penser pour deux et ne jamais oublier aucun mÉdicament, aider pour les gestes les plus intimes ou ÉlÉmentaires… Ah Non ! Devoir sortir dans ces conditions, ce n'est plus un plaisir, c'est un calvaire !
La majorité des personnes handicapées savent se débrouiller seules dans la quasi totalité des gestes usuels. Certes, dans certains cas plus lourd, elles peuvent être entièrement dépendantes mais dans la majorité des cas, elles se débrouillent. C'est d'une compagne ou d'un compagnon de vie qu'elles ont besoin, pas d'un babysitter !
Sortir avec une personne handicapée, c'est comme sortir avec n'importe qui d'autre : il y a des exigences et il y a des récompenses.
Sortir avec une personne handicapée, c'est comme sortir avec n'importe qui d'autre : on ne fait pas ça parce que c'est facile ou faute de mieux, on fait ça parce qu'on a des sentiments et parce qu'on a envie de le faire.
- Je ne sais pas comment faire avec un cathÉter et je ne sais pas trop À qui demander
Le mieux c'est de demander à la personne handicapée, elle-même. Personne mieux qu'elle ne peut mieux ressentir ce dont elle a besoin. Les personnes handicapées ou leurs proches savent souvent ce qu'il est bon de faire et ça ne les dérange pas d'en parler puisque c'est leur quotidien. Alors pourquoi cette gêne ? Au contraire, il ne faut pas hésiter à en discuter, c'est signe que vous vous intéressez à eux, à bien faire les gestes et que vous prenez les choses à coeur.
- Devoir utiliser un cathÉter ou lui faire la toilette intime, franchement, Ça me rÉpugne !
C'est pourtant des choses naturelles. Que feriez-vous le jour où vous devez vous occuper de vos parents, devenus âgés ? Ou si un proche se blesse autour de vous ?
Vous allez les laisser souffrir sous prétexte que "c'est trop dégueulasse ! Berk ! Caca…" On est tous fait pareil de ce côté là, ça rentre d'un côté, ça sort d'un autre. Quel est le mal à ça ? C'est stérile et sans risque, ce n'est pas toxique.
C'est sale peut-être mais pas dangereux, sûrement moins que des tas d'autres choses du quotidien comme des coins de chambre pleins de poussières, des lieux publics mal désinfectés, une végétation pleine de pesticides, un air pollué par les gaz dans nos poumons, des ondes électriques dans nos cerveaux ou de produits chimiques de conservation dans nos aliments.
Après tout, le faire pour quelqu'un qu'on aime c'est un peu comme le faire pour soi, c'est pas dégoûtant.
- Je ne sors avec une personne handicapÉe que pour les avantages, comme la place de parc rÉservÉe, les tarifs avantageux, les prestations spÉciales…
Ce n'est certainement pas une raison noble, mais c'est votre droit. Après tout, si les deux partenaires sont contents, qu'importe vos motivations ou les siennes.
En tout cas, il n'y a pas de quoi en être fier (fière).
- Je ne veux pas sortir avec une personne handicapÉe car les accÈs sont limitÉs, je devrais tout le temps faire un trait sur ce que je veux faire car plus de la moitiÉ ne seront sÛrement pas accessibles !
C'est malheureusement une triste réalité. Malgré les lois, très rarement respectées ou peu contrôlées, rares sont les lieux adaptés et il faut très souvent se résigner à changer ses plans pour éviter les risques ou les ennuis !
D'où l'importance d'une bonne communication ici aussi. C'est le genre de chose qu'il faut régler au sein de la relation pour que chacun et chacune puisse y trouver son plaisir. Chacun dois faire des concessions à l'autre pour qu'il ou elle puisse trouver satisfaction.
Mais c'est comme ça dans toute bonne relation, non ?
Il est vrai aussi que, compte tenu du grand risque de tomber sur des lieux inadaptés, la départs sur un coup-de-tête sont des choses rarement envisageables quand on côtoie le monde des personnes handicapées. Tous les déplacements ou toutes les actions doivent être mûrement réfléchis et leurs accès contrôlés.
C'est comme ça,. C'est une habitude à prendre. C'est ni mieux ni moins bien, c'est juste différent.
Et puis comme ça on vit tout deux fois, une fois dans l'excitation des projets, une fois dans le feu de l'action.
- Dois-je passer devant et tenir les portes ou rester À l'arriÈre ?
Cela se discute de cas en cas. Il faut s'adapter selon les souhaits de chacun ou chacune et selon les circonstances. Parfois il faut même être de côté ou jongler en passant alternativement d'une position à l'autre. Il n'y a pas de systématique.
- Les possibilitÉ pour sortir avec une personne handicapÉe sont pas nombreuses et en plus, Ça coÛte bien plus cher pour tout
Oui, c'est vrai. Quand on veut un service, un confort, souvent il faut en payer le prix. Et disposer d'une accessibilité garantie est pour beaucoup considéré comme un service supplémentaire et donc facturé en conséquence.
Mais heureusement, il y a les aides et assistances allouées aux personnes handicapées qui prennent cela en charge dans la plupart des cas ou tout du moins assez souvent.
Et puis il faut prendre le bon côté des choses : Avec le surcoût, on a souvent des pestations supplémentaires qu'on n'aurait jamais pensé s'offrir ! Sans oublier qu'il n'est pas rare que les gens ouvrent leur coeur se montrent plus généreux envers les personnes handicapées. Alors, comme accompagnant(e), on en propfite aussi un peu.
- On ne peut pas aller À la plage avec une personne handicapÉe ou en fauteuil roulant vu que Ça ne roule pas sur le sable mou ou alors c'est plein de cailloux, de morceaux de verre, de risques de noyades et j'en passe
Effectivement et c'est bien regrettable mais certaines choses ne sont plus aussi facilement voire plus du tout accessible quand on est handicapé ou qu'on accompagne une personne handicapée. Le sable fin, les randonnées en montagne, la plongée, les vols en altitude… Toutes ces choses peuvent malheureusement en faire partie. Et il y en a bien d'autres.
Mais heureusement, il y a très souvent des solutions alternatives ou des activités proches aussi passionnantes. En situation de handicap, il faut savoir garder l'esprit ouvert.
- C'est embarrassant de tout le temps se prendre les pieds dans le plat… Justement parce qu'on pas dire Ça, on ne peut pas dire "Ça marche" À un paraplÉgique, "donne moi la main" À un tÉtraplÉgique, "Tu vois Bien" ou "devant toi" À un aveugle, "agir comme un manchot" À un amputÉ, "c'est de la musique À mes oreilles" À un sourd… Il faut toujours faire attention À ce qu'on dit et tourner sa langue sept fois avant de parler, c'est fatiguant
À qui la faute si le langage courant est truffé de raccourcis, de clichés et de propos injurieux ? Oui, les blondes, homosexuels ou les gens de couleurs pÂtissent Également de ce genre d'injustices linguistiques.
Heureusement, la très grande majorité des personnes handicapées en sont aussi conscientes et elles en rient plus qu'elles n'en souffrent. Les personnes handcapées ont de l'humour, beaucoup d'humour. Il le faut bien pour supporter au quotidien tous les obstacles dressés par la société…
- Quand on pose une question, dois-je rÉpondre À la place de la personne handicapÉ ?
Bien sûr que non. Une personne handicapée peut très souvent s'exprimer elle-même et se faire comprendre. Si ce n'est pas avec des mots, ce sera avec un geste ou un regard. Les moyens d'expressions sont vastes et les personnes handicapées ont appris à s'adapter à leurs handicaps.
Maintenant, c'est comme dans toute relation. Il se peut aussi que l'entente soit si parfaite que les deux personnes veulent la même chose ou qu'un consentement tacite donne laisse à l'accompagnant la primauté du choix. Ça c'est à voir de cas en cas.
- Je ne veux pas me sentir tout le temps au travail et suer toute la journÉe en ayant la charge d'une personne qui est assise À ne rien faire et qui rÂle encore À la fin parce que ce n'est pas comme elle veut
Chacun fait ce qu'il peut. Dans une relation, quand on commence à chercher qui fait plus et qui fait moins, c'est que vraiment la relation ne tient plus à grand–chose !
Rare sont les personnes handicapées qui se complaisent à rester assises à ne rien faire car elles ont à coeur de participer autant que possible, de rester indépendantes et de ne pas être (trop) redevables. En plus, être actives, c'est très important pour elles, médicalement aussi.
Alors oui, les personnes en fauteuil sont assises toute la journée mais c'est pas pour ne rien faire, sinon elles seraient couchées ! Et les autres handicapés, s'ils sont assis, c'est rarement pour très longtemps.
Et puis pour ce qui est des critiques, qu'y a-t-il d'étonnant là-dedans ? Ça peut aussi partir d'un bon sentiment, une volonté de participer en faisant des commentaires constructifs. C'est humain et après tout, les handicapés sont comme tout le monde.
- Les personnes handicapÉes et spÉcialement celles qui ont des difficultÉs de mobilitÉ, des lÉsions cÉrÉbrales ou autres, sont naïves ou ont le cerveau trop endommagÉ pour penser correctement
Et pis quoi encore… Les gens poilus entendent mieux aussi selon cette théorie car leurs poils vibrent et amplifient le son ?
Non mais c'est quoi ce charabia ? Les handicapés moteur sont diminués dans leur mobilité pas dans leurs autres fonctions cérébrales ! Pareil pour les aveugles, les sourds etc. D'ailleurs nombre d'entre ces personnes handicapées sont universitaires et diplômés. C'est dire si elles ne sont pas plus bêtes que les autres !
Par contre ça ne veut pas dire qu'il n'y ait pas des handicapés qui soient stupides. Après tout, c'est des gens comme les autres. Et des cons, il y en a partout. La preuve, moi j'en devine au moins un(e)… Mais non, je rigole.
- Les personnes handicapÉes sont des gens trÈs paranoÏaques et qui ont toujours peur quand on cherche À les aider. Pourtant on fait rien de mal À toucher leurs affaires…
C'est normal. Ce qui n'est qu'un objet comme un autre pour nous, pour elles, c'est une aide essentielle à leur quotidien. Elles ont peur de perdre encore un peu plus de cette autonomie totale, cette liberté qui leur manque tant. Alors elles en deviennent paranoïaques.
C'est normal. C'est juste que c'est très important pour elles et c'est à nous de respecter leur choix comme on voudrait que d'autres le fassent avec ce qui nous tient aussi à coeur.
- Il y a tellement de gens valides, pourquoi sortir avec une personne handicapÉe
Parce que vous croyez que c'est forcément mieux de sortir avec une personne valide ?
On ne sort pas avec une personne parce qu'elle est valide ou handicapée, j'espère que les raisons sont bien plus humaines.
- Je voudrais sortir avec une personne handicapÉe car elles sont tellement demandeuses, elles sont plus accessibles qu'une partenaire valide
Il n'y a rien de moins sûr et même si une personne handicapée ne refuse pas vos avances, c'est pas dit que vous vous gagniez au change.
Handicapé ou valide, il vous faudra bien plus de motivation que cela pour convaincre votre partenaire et avoir ses faveurs.
- J'aimerais bien sortir avec une personne handicapÉes mais j'ai peur de ce que les gens vont dire de moi aprÈs. Je vais Être la risÉe de tout le monde, j'en suis sÛr(e)
Qu'importe ce que les autres en disent, non ? Si dans la vie vous attendez toujours l'approbation de tous les membres de votre entourages pour faire quoi que ce soit, vous allez finir par rien faire du tout de votre vie.
Si vous voulez sortir avec une personne handicapé, c'est vous et vous seul(e) que ça regarde. Moquez-vous qu qu'en-dira-t-on et dîtes vous que dans la vie, les pionniers ont toujours été incompris de leurs contemporains. Normal, c'était des pionniers, des gens qui voient plus loin que les autres, qui pensent plus juste.
- J'aimerais bien sortir avec une personnes handicapÉes mais je ne sais pas comment faire et je ne sais pas À qui demander
Le mieux, c'est de demander à la personne handicapée elle-même ou à ses proches. Mais on peut aussi se renseigner auprès des associations concernées ou sur Internet. Au fond, tous les moyens sont bon. La connaissance n'a jamais fait de mal à personne. Et de puis, il n'y a aucune honte à avoir, ni de ne pas savoir - les plus grands savants ont tous été ignards à leur début -, ni à vouloir apprendre.
- Les personnes handicapÉes ont de gros besoins et je ne suis pas sÛr(e) de pouvoir assumer cela. Mais je ne veux pas sortir avec l'une d'entre elles car si Ça marche pas entre nous, aprÈs tout le monde va dire du mal de moi dans mon dos.
Ça tient de la paranoïa votre idée ! Les personnes handicapées, ce n'est pas le nom d'une mafia, quand même…
Maintenant, si vraiment vous ne vous sentez pas sûr(e) de vouloir ou de pouvoir assumer une relation, mieux vaut pour vous et pour la personne handicapée que vous n'en commenciez pas une.
Profitez de la vie, amusez-vous, construisez-vous… Et ne revenez construire une relation que quand vous serez sûr(e) de vous et de vos sentiments.
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