Chargement de la page en cours... VEUILLEZ PATIENTER - PLEASE WAIT
Wheelchair.ch Le site qui «en dit plus»
Représentations du Handicap dans les mÉdias et Les Arts
Danse & Cinéma & Théâtre & Littérature & Images & Presse & Télévision & Radio & Bande Dessinée & etc.
…car l'Art ne connaît pas de handicap: Il ne connaît que le confinement des genres !
L'Art comme facteur d’intégration des personnes handicapées…
Les personnes handicapées sont-elles des artistes à part entière ?
Sont-elles artistes avant d'être handicapées ou handicapées avant tout ?
Leurs handicaps se diluent-ils dans leur art ou leurs performances ?
L’art, en général, peut-il être un support universel de valorisation et de communication pour tous, indépendamment des origines, des races, des sexes et des handicaps ?
Les personnes handicapées sont des personnes à part entière. Elle font des activités, des choix, ...
Et donc, comme nous tous, elles ont le droit de pratiquer l'expression artistique tel que le théâtre, la danse, ...
Dans la plupart de leurs activités artistiques, les personnes handicapées veulent montrer ce qu'elles sont vraiment, et elles veulent abolir les préjugés de certaines personnes.
Des préjugés tel que : "les handicapés égal incompétence". Il y a un message qui se fraye un chemin vers nous ! Non, les handicapés mentaux ne sont pas moins prisonniers que les spectateurs qui retiennent leur respiration.
Après les représentations théâtrales, musicales, les personnes handicapées ont un contact direct avec le public.
Tous ces contacts permettent aux personnes handicapées de se sentir vue par les autres comme étant des personnes ayant un talent et pouvant faire des merveilles malgré leur handicap.
Les arts : un moyen de communication pour les personnes handicapées ?
S'agit-il de théâtre, de poésie authentique ou simplement de psychothérapie de groupe ? Sans doute, les trois à la fois. L'important ici est d'aider les handicapées à se distancer de leurs problèmes par la comédie apportée au monde et de partager leur sensibilité.
Les personnes handicapées dépassent simplement leur relation orageuse avec la réalité du monde. Elles oublient leurs problèmes physiques et elles racontent avec leur corps et leurs âmes une histoire qui leur ressemble. C'est lhistoire d'une dérive juste un peu différente de la notre.
Le théâtre a pour objectif de développer chez les personnes handicapées leur socialisation, leur communication et leur autonomie. De plus la réunion dans une même association de personnes valides et non valides constitue véritablement le respect et la connaissance des uns en vers les autres.
Elle donne aussi l'occasion à toutes les personnes de prendre conscience que dans la vie tout être humain est différent quelque soit son aspect physique et moral.
En outre, l'art donne des responsabilité de pouvoir s'insérer culturellement, professionnellement et de développer sa personnalité dans un climat collectif de confiance. Cette situation donne l'occasion de se maîtriser et de prendre conscience de ses moyens en exprimant ses émotions.
Les personne handicapées ont-elles le droit d'être célèbres ?
Les personnes handicapées ont aussi le droit de voyager pour montrer au monde leurs œuvres. En voici la preuve. L'Ensemble artistique des handicapés de Chine Dirigé par Deng Pufang, président de l'Association des handicapés de Chine, est parti le 5 septembre pour effectuer une tournée aux États-Unis.
Durant un séjour de 23 jours, la troupe chinoise visitera 6 villes américaines pour donner 10 représentations d'un programme de musique et de danse intitulé "Mon rêve".
Ceci est la preuve que partout dans le monde les personnes handicapées commencent à se faire connaître et sont considérés comme des personnes à part entière, ayant un esprit et un corps comme tout le monde.
Nous avons un exemple très connu en Belgique : Pascal Dusquenne qui à tourné dans le huitième le jour. Il est devenu célèbre malgré son handicap. Pourtant Dieu seul sait comme le tournage à été difficile pour lui. Il n'est pas facile à une personne atteinte du syndrome de Down de retenir un texte par coeur.
Beaucoup ont un handicap, pas toujours visible et qui n'ont pas tous les mémes conséquences sociales. On est, par ailleurs, tous voués à finir handicapés avec l'âge.
Le handicap devrait donc être chose banale. Et pourtant c'est tout le contraire…
Ce n'est pas toujours pour déplaire ou au préjudice des personnes handicapées : être handicapé(e) donne parfois quelques avantages ou des priorités; cela fait qu'on se dévoue pour vous; cela vous quelques passe-droits.
Cela fait aussi qu'on ne vous regarde plus comme personne à entière mais toujours avec une étiquette. Cela fait qu'on vous écarte de bien des pans de la société et vous marginalise. Cela fait que, parfois, vous perdez toute autonomie et devenez dépendante du bon-vouloir d'autrui, avec ce que cela implique quant à l'égo, l'amour propre.
Au fond, la balance des avantages et des inconvénients liés à la notion de handicap est-elle vraiment au bénéfice des personnes handicapées ? Pas sûr du tout…
Pourtant il y a des personnes qui vivent très bien leur handicap ?
Parmi celles-ci, il y a des personnes riches et c'est toujours celles-ci qu'on montre quand on n'insiste pas sur l'association malheur et handicap.
Un chef d'entreprise dépassé par la concurrence, une bourgeoise abandonnée dans son château, un monarque qui n'a plus goût à la vie… Ces gens-là aussi sont malheureux mais tel n'est pourtant pas la représentation qui en est donnée.
Pourquoi alors dénigrer la personne handicapée ?
Heidi, la célèbre orpheline des montagnes, et sa copine Clara, film "Intouchables" et sa variante américaine ont ceci en commun que le personnage handicapé, pour être "sympathique" et heureux, croule sous l'argent.
C'est à croire que dans l'esprit primaire du commun des primates, l'argent et la profusion de moyens qu'il engendre compensent le handicap du "malheureux" riche et que de fait il devient un peu "comme tout le monde".
Jusqu'à quand ces clichés, en particulier dans les médias ?
L'exemple typique de phrases imbéciles qu'il est pourtant coutumier d'entendre, c'est : "Pourquoi vouloir qu'un enfant handicapé vive alors qu'il a toutes les chances d'être malheureux ?"
Avec un enfant valide, qui nous dit qu'on en fera pas un toxicomane, un cambrioleur, un meurtrier, un esseulé, un suicidaire… On ne se pose jamais la question mais qui nous dit que l'enfant handicapé sera forcément malheureux ou plus malheureux qu'un valide ?
Une personne peut être handicapée ou malade et heureuse de vivre, ceux ne sont pas des notions contradictoires !
(sources : Aux marches du Palais, ,)
Frank Barham ( -20.05.2015) ou la fin tragique d'un combat
Musicien de Jazz et d'harmonica, né à Memphis et victime d'un grave accident de la route qui l'a rendu paraplégique à l'âge de 25 ans, il a décidé de réaliser un périple d'Atlanta à Savannah entre le 11 et 25 mai 2015 à raison de 50 Km par jour et à l'occasion des 25 ans du "Americans with Disabilities Act".
L'objectif était double, celui de sensibiliser les gens sur le manque de moyens ou d'accàs mis à la disposition des personnes handicapées mais aussi, grâce à des spectacles prévu durant les escales et aux dons reçs, d'offrir l'argent afin d'offrir des fauteuils roulant aux enfants américains démunis.
Malheureusement son rêve a tourné court et son combat a été arrêté à quelques jours de son terme normal lorsque lui et ses accompagnateurs, Margaret Kargbo et Carrie Johnson, ont été heurtés sur leur route par un tracteur tirant une remorque et du matériel hautement inflammable.
Lors d'une manoeuvre de dépassement, la remorque remplie d'essence aurait alors touché successivement le véhicule accompagnant, qui n'était semble-t-il pas correctement signalisé, et le fauteuil roulant avant de prendre feu. Les deux premiers en sont morts alors que la dernière a été conduite à un hôpital pour grands brûlés.
Le conducteur du tracteur, quant à lui, s'en sort indemne.
Alex Minsky, ancien marine américain et devenu modèle photo, posant pour une affiche promotion du film "The Hunger Games : Mockingjay Part 1"
(Lire également : HuffingtonPost)
Sophie de Oliveira Barata - Alternative Limb Project
Des prothèses adaptées à chaque situation et envie…
Torstein Lerhol, une personne handicapée norvégienne, pose nue pour protester contre le diktat de la beauté et les idées préconçues en la matière.
(source : Deficienteciente, Imgur, Vg Nett)
Models of Diversity Documentary, Models with a Disability in the Fashion and Beauty Industry
Documentaire Modèles de diversité - Modèles souffrant de handicap dans l'industrie de la mode et de la beauté
Rome cité interdite au handicap physique, selon Bertolucci !
"Je vis dans la cité interdite, autour de ma maison à Trastevere, c'est comme un parcours du combattant : je ne peux pas circuler avec ce fauteuil électrique", a-t-il dit en présentant son dernier film "Io e Te" (Moi et Toi).
Il a cité pêle-mêle les trottoirs en mauvais état et les marche-pieds envahis d'automobiles en stationnement interdit et a raconté avec émotion comment il a dû être transporté dans les bras d'inconnus pour monter au Capitole (la mairie) à Rome afin d'assister à un mariage.
"Quand on a demandé s'il y avait une rampe, on nous a regardés comme des martiens", a souligné Bernardo Bertolucci, 71 ans. "Ce sont des situations où on te soulève, tu ne sais même pas qui, c'est humiliant et cela suscite une énorme rage à l'intérieur de toi", a-t-il ajouté.
Le réalisateur a remercié au passage la journaliste Fiamma Satta du Messagero, atteinte de sclérose en plaques, de lui avoir fait prendre conscience de "sa responsabilité" à l'égard des autres dans les mêmes conditions.
Bertolucci a envoyé il y a quelques jours une lettre ouverte au maire de Rome Gianni Alemanno, mais a jugé "pathétique" la réponse de ce dernier via un message sur le site internet de partage Youtube. "Il a prétendu qu'il ne voulait pas défigurer la place bâtie par Michelange avec une rampe d'accès.
C'est une réponse de mauvaise foi puisque le British Museum à Londres a une rampe latérale. Pourquoi ne pas en faire une en bois et amovible pour le Capitole", a commenté le cinéaste.
Bertolucci a souligné avoir eu la chance pour son film "Io e Te" de tourner à quelques mètres de sa propre habitation, mais a dit avoir l'intention de poursuivre sa bataille contre les barrières qui empêchent les handicapés de se déplacer à Rome. Il a conseillé de prendre exemple sur Londres.
"Je n'aime pas me plaindre, mais je parle au nom de tous ceux qui ne sont pas autonomes. J'ai une responsabilité parce que je sais que ma voix sera écoutée", a-t-il ajouté, souhaitant que "tout ceci serve à quelque chose, à rendre la vie plus facile" aux handicapés.
Rien n'est plus handicapant que le regard de la société sur les personnes handicapées…
Shivani Gupta
Jeune fille indépendante de Dehli (Inde), diplômée d'une école hôtelière indienne, sa vie semblait sur de bonne base jusqu'à ce soir où, rentrant d'une fête entre amis, elle a eu ce grave accident de la route. Elle n'avait que 22 ans quand elle s'est retrouvée soudain tétraplégique.
Perte d'emploi, perte d'identité, perte de l'estime de soi et de ses capacités et enfin la cruelle désillusion engrendrée par une société inadaptée… Le choc est terrible à 22 ans.
Après une périodde de doutes et de dépression, dans une société largement inadaptée, elle a appris à reprendre confiance en elle-même et recherché de nouvelles voies. Mais que faire lorsqu'on a les quatre membres paralysés ?
Bougeant ses bras avec peine, elle s'est mise à la peinture, des mouvements de plus en plus amples avec le temps qui ont eu même un effet thérapeutique favorable… (en savoir plus ici)
De son expérience, elle a fait un livre : No Looking Back, ne jamais regarder en arrière !
"KOTEGA" (récipient en Mooré, langue du Burkina Faso) Groupe de quatres musiciens itinérant dont un aveugle, un paraplégique et un autre atteint de la polio... Un groupe de bons amis, d'artistes de rue et de coeur qui oeuvre pour l'association Handicap Solidaire. À recommander !!
"Les Poissons Marteaux" est un groupe musical belge composé d’handicapés mentaux qui, depuis 2001, s’entraînent patiemment sous la houlette de leur éducateur (et musicien) Willy Gouders. Ce groupe a réussi la prouesse de jouer sur scène environ 1 heure, lors d' un concert "variétés-rock"... en savoir plus
« Ma vie a basculé en 1995 suite à un accident survenu à la Piscine de Renens. Il a fallu 3 accidents sur la même installation et un mensonge pour que enfin la piscine municipale consente à faire les aménagements nécessaires pour rendre ce toboggan-là inoffensif.
Il y a d'ailleurs eu un article à ce sujet dans le journal 24Heues de l'époque. (article du 24Heures - Séance du Conseil communal - Dépôt de plainte et Arrêt du Tribunal Fédéral ).
Au moment de l'accident, on m'avait dit que je pourrais plus jamais marcher. Ça m'a pourtant laissé stoïque. En fait, depuis le matin, je sentais que j'allais avoir un accident.
Le regard des autres ne me regarde pas.
Je connais mes valeurs et mes défauts. Je suis devenu tétra incomplet et à force de persévérance, j'ai retrouvé un peu de ma mobilité dans les mains. J'ai toujours la rage, la rage de vivre même si en apparence je suis quelqu'un de calme et ça, ça m'a bien aidé à traverser les épreuves. En plus, j'ai pu compter sur le soutien de mes proches.
J'ai été traité durant 7 mois à Genève, à l'hôpital de Beau-Séjour. Mes passions, c'était le dessin et l'écriture que j'ai heureusement pu garder.
Un jour, un gars m'a dit :"Je te plains, toutes ces belles choses de la vie que tu ne peux plus faire..." Je lui ai répondu alors : "Oui, mais il y a un million de belles choses que je pouvais faire et dans cette manne et dans la masse, j'en ai perdu peut-être 10'000 à tout casser. Compte tenu de toutes ces belles choses qui me restent encore, des milliers de perdus ou pas, ça change pas grand chose après tout..."
À la suite de mon accident, je n'ai perdu qu'un seul ami. Il est venu vers moi düs le début et m'a dit : "je ne peux pas supporter de te voir comme ça". Je lui ai répondu : "Je comprends" et depuis je n'ai plus de nouvelles. mais c'est le seul.
Pour moi, on est tous handicapé. Il y a les handicapés du coeur, ceux de la vie. Il y a les handicapés du jour, ceux de la nuit. Après tout, il n'y a pas vraiment d'handicap mais plutôt des situations handicapantes.
L'A.I. a voulu me faire suivre une formation d'employé de commerce que j'ai effectuée pendant 1 an et demi. Mais c'était pas vraiment mon truc. Avant mon accident je faisais de la vidéo. Un jour, une copine m'a initié à la photographie et là, j'ai eu le déclic: Depuis, la photographie occupe une très grande place dans ma vie pour ne pas dire l'une des principales.
Le reiki m'a aussi beaucoup aidé. Je me souviens que je faisais facilement des malaises en route alors on m'a proposé une thérapie de reiki. Ca m'a beaucoup aidé et beaucoup appris sur moi-même. À tel point d'ailleurs que j'ai suivi ensuite les 3 niveaux de formation pour devenir praticien reiki.
Bien que j'avais le projet de devenir maître reiki et de me lancer avec une copine masseuse en soin énergétique, je ne l'ai jamais fait. La Vie en a décidé autrement puisque c'est à ce moment-là que j'ai découvert la photographie.
Aujourd'hui,, j'habite la commune de Roche (Vd) alors que mon fils, Timothé (dit Tété) habite Lausanne.»
Tété :
«J'avais 4 ans quand mon père est devenu tétraplégique. Alors je considère que je ne l'ai jamais connu debout. Dans mes souvenirs, il est toujours assis.
Même quand on faisait de la moto, je le vois assis. Dna ma tête, ça a toujours été comme ça.
Je n'ai jamais souffert des moqueries ou des sentiments de mal-être causés par la situation de mon père. »
«(…) Je suis montée à Paris avec mes parents, je lui ai parlé et Kareen Antonn a accepté de venir chanter en duo avec moi pour le Téléthon.
Emmanuel Pribys a écrit pour nous la chanson « Quand on veut on peut », qui est devenu aussi mon leitmotiv, ainsi que l’hymne du Téléthon Suisse. Le Téléthon 2005 a été une réussite.
Avec cette expérience, je me suis rendue compte qu’il était parfaitement possible d’aider les gens en faisant passer un message positif.
J’ai alors écrit un texte intitulé « Marcher dans son cœur » pour un duo avec Kareen.
Elle l’a aimé et Manu l’a mis en musique. On a alors édité un CD deux titres grâce au soutien du Rotary Club, entre autres, qu’on a mis en vente au bénéfice du Téléthon 2006.
Une fois de plus ça a été un franc succès.
Via le Téléthon, j’ai obtenu les coordonnées de Michael Jones avec l’intention de refaire un Téléthon.
Il m’a dirigée vers Orianne Collins, présidente de la Fondation Little Dreams. J’ai été invitée à une soirée de gala.
J’ai alors eu la chance de rencontrer les jeunes garçons karatekas du programme «No difference», antenne de Little Dreams adaptée aux personnes handicapées. J’ai eu un véritable coup de cœur pour eux, d’autant plus qu’à travers leur courage et leur talent, ils témoignent d’un message si important, celui de faire tomber les barrières entre personnes handicapées et valides.
J’ai par la suite, demandé à Orianne Collins et à Claudio Alessi, directeur du programme No difference, ce que je pouvais faire pour eux. Ils m’ont proposé d’écrire un texte qu’un jeune de la Fondation, Florent Bernheim, a mis en musique. Ce titre, que j’interprète est alors devenu l’hymne de No difference, ce qui m’a valu de devenir leur marraine.» ... lire l'interview au complet
Le Fadoli’s Circus Festival est un lieu de décloisonnement, un événement fédérateur intégrant la personne handicapée mentale au centre des festivités.
Il est ouvert à un large public et constitue un lieu de rencontre, d’ouverture et de dépassement des stigmatisations. Le Fadoli's Circus, c'est aussi la volonté de rendre visible des productions artistiques de Cirque créées avec et par des artistes déficients mentaux : des œuvres à part entière, originales.
Pour sa troisième édition, le festival s’est tenu dans les jardins de l’IME Vert Pré à Marseille le 26 septembre 2009.
Il a fait encore cette année la part belle au cirque forain, au cirque de bric et de broc, au cirque intime, burlesque et humain.
Toutes les disciplines y étaient représentées: jonglage, clown, musique, danse, fil et tissu aérien.
Toute la journée, y étaient proposées les représentations de 9 compagnies professionnelles, de 51 artistes européens sur 5 espaces scéniques pour plus de 8h de spectacles.
Actuellement, nous faisons des décorations, animations et spectacles avec des ballons pour les grandes entreprises, les centres commerciaux, les mariages, les anniversaires et toute sorte de fêtes pour petits ou grands.
Parallèlement, nous préparons d'autres choses, comme par exemple un numéro de transmission de pensées.
Je prévois aussi, dans le futur, d'accentuer l'aspect musical de nos prestations. Mais tout cela est encore en préparation...pour en savoir plus
Les mauvaises langues diront: «Est-ce de l'art ou du cochon?... Et bien ça dépend si après Tunick ou Tunick pas!»
Mais laissons-les parler. Voici le regard de Spencer Tunick sur le handicap et réalisé en mai 2007, au Mexique. Un artiste photographe qui dénude les corps avant de les mettre en scène et de les pendre en photo.
Une façon de remettre le nu au coeur de la vie sociale, de montrer l'Homme dans son état naturel... Et un regard sur le handicap, au coeur mais au dessus de la société des valides. (source)
Pieter Bruegel (ou Brueghel) dit l'Ancien. Pieter Bruegel "l'ancien" est l'un des plus grands peintres flamand du 16ième siècle. On l'appelle l'ancien pour le distinguer de ses deux fils, peintres eux-aussi. Les mendiants (Huile sur Bois, , 1568) donnent l'impression de danser. Moignons et prothèses ne touchent pas tous le sol: Les membres vont en tous sens et les bouches sont entrouvertes.
Au XVIe siècle, en dépit des soins apportés aux indigents, la mendicité et les maladies constituaient toujours un grave problème. La population vouait une véritable haine aux mendiants, car nombre d'entre eux étaient d'anciens soldats en maraude. Mutilés, ils cherchaient de préférence refuge dans les grandes villes, car à la campagne il ne pouvait compter sur aucune aide. (source: Wikipedia)
"Comme un bateau sans voile…", une vidéo qui nous vient des enfants francophones de Pékin sous la direction Philippe Richard, auteur-compositeur-interprète mais aussi professeur des écoles à Pékin LFIP. (Lien officiel)
« Cette chanson a une longue histoire…
Les couplets ont été écrits en France et le refrain en Chine une année plus tard en 1991.
C'est mon ami kinésithérapeute qui s'occupait de l'AFM dans la région d'Annonay en Ardèche qui m'a donné l'envie d'écrire cette chanson mais aussi un autre ami dont l'enfant est devenu handicapé suite à sa chute du haut d'un mur…
En 1991, j'ai tourné un premier clip vidéo dans lequel j'étais l'interprète de cette chanson, accompagné par les enfants.
Un clip vidéo qui a été tourné en Chine, à Pékin, sur la grande muraille, au temple du ciel, dans des hôpitaux de la capitale pour les enfants handicapés… avec des élèves de l'école française de Pékin et des enfants chinois.
Cette vidéo a été diffusée sur la chaine nationale chinoise CCTV dans le cadre de la journée pour les personnes handicapées mais aussi en France en 1992 pour le Téléthon sur France2.
Puis ce titre, s'est endormi, a hiberné durant une longue période… jusqu'à l'année dernière, novembre 2015.
J'ai retravaillé les arrangements et j'ai souhaité la faire chanter cette fois-ci par les enfants, dans le cadre du travail mené avec nos élèves sur le handicap dans notre établissement qui accueil plusieurs enfants handicapés (non voyant, autiste, trisomique…) et ce, à l'occasion de la Journée internationale pour les personnes handicapées" du 3 décembre 2015.
La vidéo qui contient de nombreuses photos d'enfants handicapés, a permis aussi de travailler en classe, de parler du handicap en général en présentant ses différentes formes mais aussi tout ce qui l'entoure (structures, signalétique, respect de la différence, pourquoi ou comment devient-on handicapé…) et ce dès le plus jeune âge, dès 4 ans. »
Élaboration d'un Monument public érigé sur la I-80 highway à Berkeley, California
Statuette de l'artiste texan Mike Tabor en hommage à Dick and Rick Hoyt
L'histoire du Team Hoyt a également été transposée au cinéma
Statue de Franklin Delano Roosevelt sur un fauteuil roulant et accompagné par son chien Fala
Mémorial de Franklin Delano Roosevelt de Washington D.C., USA
He is handsome and smart, he is not… He is always happy, he is not… He is so charming, he is not… He is disabled, he is not… He is nice and gentle, he is not…
He is what he is, he is not !
Handicap This ! or not…
L'assistante de Anne-Laure Jaulin et David Guiraud
Palmarès complet de la 10ème édition, 2019 :
Prix Entr'2 Marches : "Miss Hong" de Jong Ki Jeon (Corée du Sud - 7 min)
Prix du jury : "TEA" de Shokir Kholikov (Ouzbékistan - 15 min)
Prix de la réalisation : Javad Daraei pour "Limit" (Iran - 7 min)
Prix d'interprétation : Annie Cordy pour "Les Jouvencelles" de Delphine Corrard (France - 20 min)
Prix du documentaire : "La Faim des Fous" de Franck Seuret (France - 53 min)
Prix très spécial du Jury : "Te Necesito Ya" de Cremance (Mexique - 53 min)
Prix du public Georges Lautner : "Mon Frère ce héros" de Yonatan Nir (Israël - 1h18)
Prix de la jeunesse : "Les Jouvencelles" de Delphine Corrard (France - 20 min)
Des mannequins se mettent à nu et affichent leur handicap
Trois mannequins ont trouvé une autre célébrité grâce aux réseaux sociaux. Sierra Sandison, Miss Idaho et diabétique, Chantelle Brown-Young, atteinte de vitiligo et Bethany Townsend, souffrant de la maladie de Crohn, se montrent sous un nouveau jour et assument une vision décomplexée de leur personnalité, de leur handicap…
(source : VivreFM, Madmoizelle, All The News, EOnline, Dailymail)
Entr'2 marches, des fauteuils au Festival de Cannes
La quatrième édition du festival "Entr'2 marches", organisé par l'Association des Paralysés de France (APF), se tiendra du 20 au 24 mai prochain en marge du Festival International du film à Cannes. On y présentera 31 court-métrages sur le thème du handicap lors de projections gratuites, ouvertes à tous et suivies de débats.
Ces projections auront lieu dans la salle municipale du 45 rue Mimont ( " salle des mutilés ", 200 places) de 18 à 21 h.
Le jury sera présidé par Isabelle de Hertogh (actrice de Hasta la vista et de "Au bonheur des ogres"), en compagnie du réalisateur grasssois Georges Lautner, et de membres atteints de handicaps diverses.
Après 3 ans passés à défendre la cause des personnes handicapées et se battre afin que la presse suisse prenne enfin en considération les personnes handicapées, 12.2007 - 12.2010, les choses évoluent lentement mais sûrement.
On peut alors se réjouir que régulièrement des articles parlent de la condition des personnes handicapées, sourds aveugles ou à mobilité réduites, en Suisse. Bien sûr, c'est loin d'être encore suffisant ou à la hauteur de la place de plus en plus grande de ces personnes dans la société.
Ainsi, si la première édition de Miss Handicap (2009) est passée inaperçu dans la presse suisse, la seconde (2010) a enfin été relaté même si la place octroyée n'est en rien comparable à celle de Miss Suisse valide.
De même si la presse dans son entier a omis d'écrire la moindre ligne sur le Championnat d'Athlétisme IPC Handisport 2011 qui pourtant a été qualificatif pour les Jeux Olympiques de Londres en 2012, le journal 24Heures relate en tout petit, bas de la page 20 de l'édition du samedi 12.02.2011, le titre national de l'équipe de curling en fauteuil roulant du Lausanne Olympique qui a battu celle de Wetzikonenfinale(9-5).
Visiblement le marketing s'intéresse aux personnes handicapées et on va pas s'en plaindre même si la finalité est plus mercantile que social ou humain.
Le champion handisport sud-africain Oscar Pistorius représentera le parfum A*Men de Thierry Mugler à l'échelle mondiale à partir de mars 2011, annonce le groupe Clarins.
Le sprinter amputé des deux jambes a été choisi parce qu'il "ouvre la voie d'un nouveau profil de héros moderne : une personnalité atypique, qui s'affirme au-delà de tout ce que l'on peut imaginer...
En parfaite adéquation avec la vision de Thierry Mugler", indique le communiqué.
(source : Le Parisien, Voyance Française, La Provence)
Ce geste de marketing est d'autant plus admirable (voire futé) que le handicap continue à déranger tant que la revue Femme Actuelle qui relaie l'information n'a pas osé afficher la photo entière sur son site mais s'est contenté de la couper juste au dessus de la prothèse pour ne pas montrer le handicap! (voir l'image de la page internet)
Aimee Mullins, athlète handisport, actrice et mannequin américaine, née sans péroné et qui a dû être amputée sous le genou à l'âge de un an, muse du créateur Alexander McQueen dans les années 2000 avec des prothèses en bois sculptées, est encore sous les feux de la rampe.
Sur le sol américain, on a pu la voir dans une campagne pour les 25 ans de la maison New Yorkaise Kenneth Cole en 2010. Malheureusement ou heureusement, c'est selon les points de vue, le handicap est ici assimilé à une anecdote, un simple détail sur lequel on passe très vite. L'image est "polie" avec des jambes artificielles et non crue, pour montrer la réalité du handicap.
Internationalement, elle fait enfin son apparition au sein du Team L’Oréal qui l’a choisie au même titre que Jennifer Lopez ou Gwen Stefani pour incarner la marque. Une fois de plus, c'est la beauté de la personne qui est mise en avant avec un gros plan sur le visage, sans référence aucune à son handicap.
(source : TED, Le Joutnal Graphic, Independent UK)
Espérons tout de même que dans les campagnes et les déplacements, des démarches seront entreprises pour sensibiliser à la condition de vie de millions de personnes handicapées.
À quand le recours à des mannequins non pas avec des prothèses mais plus visiblement handicapés, amputés sans prothèse, en fauteuil roulant ou aveugle, par exemple.
Vigousse, le journal satirique romand, dans son édition du 16 avril 2010, numéro 15, page 2 (voir la version pdf), fait enfin un article pour parler sommairement de la condition des personnes handicapées en Suisse et du désintérêt des autorités officielles.
Pourquoi un article si succinct dans un journal qui se veut pourtant contestataire et alors que le thème est si vaste ?
Ce sujet nous l'avions proposé au journal dans notre courrier du 2.02.10. Pourquoi avoir attendu si longtemps avant de le publier ?
C'est vrai que la patate est chaude, comme on dit… Il ne fait pas bon de trop la garder dans la main!
Charlie Hebdo s'étale sur la sexualité des personnes handicapées, le 28 janvier 2010.
Arts et Cultures
Gérard Saffar est l'initiateur de l'association Art prime, un collectif de talent. « Des purs, des durs, bien amochés » selon ses propres expressions.
Bien qu'amputé d'une jambe, il n'est pas assez handicapé selon la Commission technique d'orientation et de reclassement professionnel - Cotorep.
Pendant des années, il dirige une galerie où il expose des artistes, valides ! Mais au bout de 14 ans, sa « boutique » est menacée. Il demande une aide à la Cotorep mais toujours la même réponse : pas assez handicapé !
L'homme n'est pas procédurier, il abdique, officiellement tout du moins.
Mais officieusement, il se rend sur des forums spécialisés et découvre qu'ils sont des centaines dans la situation que lui.
« Des artistes parmi vous ? Je vous expose ! » Une trentaine répond à son appel. Mais comment les faire connaître ?… lire la suite