Et si tous les bâtiments avaient un étage adapté et réservé aux personnes handicapées ?
Plutôt que ce légiférer sur des accessibilités que visiblement par manque de moyens autant que de véritable volonté ou d'effort conséquent personne n'a su concrétiser dans les faits, pourquoi ne pas imposer une mixité urbaine en rendant obligatoire les adaptations dans les appartements ou logements en rez-de-chaussée ?
Ce faisant, on donnerait un coup de pouce au destin et créerait le mélange des genres, une cohabitation sociale forcé entre les âges ou les handicaps, tout en garantissant simultanément des logements aux uns et aux autres.
Le rez-de-chaussée est l'étage a priori le plus adapté aux personnes âgées ou handicapées. Alors pourquoi pas le leur réserver systématiquement ?
Réserver un étage c'est facile à décréter et à imposer. Ça, au moins, les pouvoirs publics pourraient réussir à le garantir, même avec la plus grande mauvaise volonté du monde.
Et imposer des adaptations au rez-de-chaussée n'empêche pas non-plus des échanges avec des locataires à l'étage et des cas particuliers où d'autres appartement / logements que ceux au rez-de-chaussée seulement seraient adaptés.
<-- Procap a mis au point un moteur de recherche pour les logements accessibles.
Malheureusement seulement en allemand ! Voir le document (.pdf) pour plus d'info.
Heureusement, lorsque les architectes ne font rien et que les autorités les ignorent, il existe encore une solution de secours pour arriver à ses fins mais à manier avec précaution : ça s'appelle le Système-D !
PACHa : projet d'Aide par une Centrale des employeurs handicapés
Le projet PACHa a permis à des personnes physiquement dépendantes et vivant à domicile d'expérimenter l'engagement de personnel privé pour l'ensemble de l'aide dont elles ont besoin (soins, ménage, vie sociale et surveillance).
Cette expérience, réalisée entre avril 2001 et mars 2003 a fait l'objet d'un rapport très détaillé.
Le lecteur y trouvera des informations précises sur des questions très diverses, telles que l'évaluation des besoins, la répartition de l'aide reçue, le coût global du maintien à domicile, les sources de financement existantes, etc.
Ce rapport peut être commandé au prix de Fr. 50.- auprès de la responsable du projet, Mme Sophie Rais Pugin, au Tel 021.321.34.34 ou par courriel : PACHa ou Sophies Rais Pugin
Malgré une réhabilitation optimale permettant une récupération des capacités, la littérature a montré que la participation sociale des personnes ayant une lésion cérébrale risque de demeurer limitée suite au retour à domicile.
Pro Infirmis Vaud a mené un projet pilote (Habilis : 2003-2005) visant à expérimenter une intervention sur la stimulation à la réalisation des activités quotidiennes et des rôles sociaux de personnes ayant une lésion cérébrale.
Habilis voulait montrer que ces personnes peuvent améliorer la réalisation de leurs habitudes de vie (préparer les repas, se rendre dans les commerces pour effectuer des achats, planifier le budget, etc.) grâce à une stimulation et à un soutien appropriés et soutenus.
Quatorze participants au projet ont été suivis pendant une période de 18 mois et ont profité d’un accompagnement, à raison de deux périodes de 2 heures par semaine… en savoir plus
1) En choisissant votre logement et pour pouvoir mieux l'adapter à
vos besoins spécifiques, prêtez attention aux constructions neuves. Si
vous achetez, alors que les travaux sont encore en cours, vous pouvez
sans autres frais demander les modifications personnelles utiles.
2)
Le choix ou l'acquisition d'un logement est difficile avec des critères tels que la situation géographique, le confort, les agréments ou le prix.
Mais dans le cas où c'est une adresse qui doit être accessible à un(e) handicapé(e), le choix s'amenuise encore davantage. Voire pire encore
si cette adresse représente la maison de tous les jours.
Pour choisir un nouveau logement, voilà mon parcours.
1)
Lors de mes nombreuses visites et discussions avec des gérances et des sociétés de courtage, quelques questions m'ont souvent été posées.
Voici à l'intention de nos lecteurs et internautes, une petite foire aux questions salvatrice :
Où en est la loi ?
Les lois fédérales obligent tout architecte et promoteur à rendre accessible toute nouvelle construction depuis 2004.
Pour les constructions plus anciennes, surtout pour les immeubles ouverts au public genre centres commerciaux, restaurants, bâtiments administratifs, locatifs, etc. une remise en norme doit être faite dans les meilleurs délais, lors d'une rénovation par exemple.
Serait-il facile de chiffrer le nombre d'immeubles ou de logements adaptés ?
Oui, cela représente tout au plus quelques heures de travail. En effet, pour les archives, les cadastres ou la comptabilité, toute rénovation ou réfection est scrupuleusement indiquée dans les dossiers.
Cela sert lors du calcul des passifs en comptabilité, pour de futurs travaux ou lors de procédures judiciaires.
Ces données sont évidemment précieusement conservées et de nos jours, toutes sont informatisées.
Chaque rubrique comprend, entre autres, la date et l'ampleur des travaux, leurs qualités, leurs durées, leurs localisations, tous les détails techniques nécessaires ainsi que leurs coûts individuels ou finaux.
Cela étant, il est même relativement simple, via un moteur de recherche interne ou suivant la méthode de classement, de distinguer le nombre des travaux portant sur la mise en place de rampes d'accès, l'élargissement des couloirs et des portes d'ascenseurs, l'adaptation des sanitaires ou tout autre adaptation réglementaire.
Comment peut-on quantifier le nombre de locataires handicapés ?
Très simple : lorsque le locataire est une personne handicapée, les travaux d'adaptation et de remise en état sont à la charge de l'Assurance Invalidité (A.I.) alors qu'autrement, ils sont à la charge des gérances ou des propriétaires.
Dans un cas comme dans l'autre, on peut donc lire sur les registres de travaux effectués toute l'information nécessaire.
la Domotique
Cliquez sur les différents points du dessin ci-dessous pour voir des solutions d'accessibilité
Petite animation, en anglais, d'un monde imaginaire (mais peut-être bientôt réalité) où la population est formée de personnes handicapées et où les personnes valides sont discriminées…
Pour les nouvelles constructions, ne devrait-on pas instaurer une loi qui mette le surcoût des aménagements d'accessibilité à la charge des propriétaires plutôt qu'à celle de l'A.I. puisque, de toute évidence, ceux-ci n'ont pas été faits à temps ?
Ceci n'aurait-il pas alors en prime les doubles avantages suivants :
inciter aux respects des constructions adaptées !
diminuer les coûts de l'A.I. !
Partis politiques… partis sans laisser d'adresse ?
En date du 20 février 2011, un article de presse du journal 24Heures avait
rapporté les crainte fort justifiées de M. Christian Levrat, président du Parti Socialiste suisse, quant à la possible apparition d'un "apartheid social" du logement suite à l'accroissement vertigineuse de la demande.
Pour continuer le débat, on peut se poser la question : "Mais comment qualifier alors le fait que plus des 75% des logements actuels, même rénovés et en particulier dans les Cantons romands, sont partiellement ou entièrement inadaptés voire inaccessibles aux personnes handicapées ?
Peut-on également parler d' "apartheid social" à l'encontre de toute cette fraction de la population qui est de fait mise au banc de la société et reniée dans son droit élémentaire de citer ?"
Certes la question est délicate. Faudrait-il répondre par l'affirmative (oui) et ce faisant entrer de plein front en conflit avec des politiques moins entreprenantes et des milieux financiers sans scrupules ?
Ou faut-il répondre par la négative (non) et se retrouver au milieu d'imbroglio de non-sens et de contradictions ?
À cette délicate question, M. Levrat a eu la gentillesse de nous répondre :
« Notre position est assez claire, dans la mesure où nous avons largement contribué à la LHand au parlement.
Nous attendons qu’elle soit appliquée. Et les observations faites sur le terrain corroborent malheureusement vos constats (...) »
Pourtant Lausanne, de couleur politique rose et verte, est très loin d'être un exemple d'accessibilité.
Est-ce à dire que ces deux partis s'opposent sur le sujet ou que les choses ne sont pas aussi "roses" qu'on veux nous laisser croire ?
Ce qui est certain, c'est que visiblement, il y a des gens pour qui l'application des mesures de précaution ou de correction est moins pressante que d'autres.
Car malheureusement, qu'on dise "oui" ou qu'on dise "non", la réalité est la même : si peu de bâtiments sont accessibles aux personnes handicapées en 2011 (-2012-2013…) qu'on est en droit de se demander par quel tour de magie ces messieurs qui légifèrent pensent les rendre tous accessibles en 2014 ou 2015, comme l'exigent les Lois fédérales contres les discrminations LHand OHand ?
Triste constat
En cinq ans, seuls 5 à 15% des bâtiments recevant du public dépendants de l'État ou des collectivités territoriales ont été mis aux normes pour l'accueil des personnes handicapées, alors que la loi impose que tous les bâtiments soient équipés d'ici à 2015, selon une enquête réalisée en France par la Fédération des APAJH (Association pour adultes et jeunes handicapés), la banque Dexia et la Fédération française du bâtiment.
(source : TSR Info)
Aucun organisme officiel n'a le courage de faire pareil enquête en Suisse, se préférant se cacher de la réalité car probablement le résultat serait tout aussi alarmant !
Ici aussi la Suisse s'est très justement alignée sur l'Europe, autant sur les modalités que sur les délais.
Mais le temps passe et les mauvaises habitudes évoluent si peu. En France, les objectifs ne seront jamais atteints au rythme où avancent les choses et on s'en inquiète ou s'en indigne
(voir l'article de TSR Info).
En Suisse s'est gère mieux et personne ne dit rien. Pourtant on devrait aussi s'en offusquer, rien que par respect envers nous-mêmes.
Alors pourquoi ce mutisme en plus ajouté à de l'injustice ?
S'il est vrai qu'en ce domaine aussi la Suisse Allemande est nettement en avance sur la Romandie, on peut sans peine voir que même elle serait bien loin d'atteindre la moyenne pour ce qui est des accessibilités et services publics.
Les travaux de rénovation qui rendent l'immeuble inaccessible... oui Ça existe !
Des travaux menés dans son immeubles empêchent Marc Glaisen de rentrer chez lui, à Genève, depuis 5 mois.
Cet habitant paraplégique de la rue de Carouge depuis 1996 ne peut plus rentrer dans l'ascenseur depuis que celui-ci a été remis en fonction.
La gérance, qui au départ a assuré que la situation allait rentrer dans l'ordre, nie maintenant avoir jamais connu le handicap du locataire !
Marc Glaisen, « choqué par la mauvaise foi et l'arrogance de la régie », consigne donc son loyer et fait appel à la justice.
La personne lésée peut alors demander l'élimination de l'inégalité si cela n'excède pas 20% du coût global des travaux.
Selon son avocat, Cyril Mizrahi, La mise aux normes de l'ascenseur a coûté 110 000 francs et l'adaptation qui permettrait à son client de réutiliser l'ascenseur se monterait, elle, au maximum à 10 000 francs.
De plus, il rappelle également que « la loi fédérale sur l'élimination des (discriminations), datant de 2004, stipule que lorsque les habitations collectives de plus de huit logements pour lesquelles l'autorisation de construire ou de rénover est accordée, l'accès aux personnes handicapées doit être assuré.
Il en va de même pour des bâtiments de plus de 50 places de travail ou les constructions et installations accessibles au public. »
(source: Tribune de Genève et 20Minutes du 23.06.10)
Le Canton de Vaud peine à suivre le rythme du temps
Dans le canton de Vaud, les dossiers de mise à l'enquête publique d'un bâtiment demandent une certaine rigueur.
Les normes sur l'isolement thermique, le chauffage, les installations
électriques, sanitaires et autres sont très strictes. Si tout est
respecté sur le papier, cela n'est pas toujours le cas une fois le
chantier démarré. Le Service de l'Environnement et de l'Énergie - SEVEN
avait réalisé une enquête de 2003 à 2006 (dont) le résultat s'était
avéré très inquiétant puisque 60% des dossiers déposés à l'enquête
publique conduisaient au non-respect des valeurs limites.
«Malgré une campagne de sensibilisation, nous n'avons
pas constaté de changement significatif», souligne Dominique Reymond,
chef de division du SEVEN. Le Conseil d'État a donc donné son aval pour
engager un contrôleur de la qualité thermique des bâtiments qui entrera
en fonction en août 2010. Sa mission : Assumer un suivi rigoureux des
chantiers pour s'assurer du respect des normes. (source: Lausanne-Cités du 2-3 juin 2010)
Devant ce qui semble être un grand manque de vigilance de la part des
entreprises de travaux voire pire, en ce qui concerne les normes
d'isolations et de protection des bâtiments, comment ne pas faire
immédiatement un parallèle avec le cas des personnes handicapées et le
peu de d'empressement, une fois de plus, à intégrer les modifications
d'accessibilité pourtant exigées par les lois ?
Jouxtens-Mézery... aussi !
Voilà encore une histoire, parue à
répétition dans le journal 24Heures du 3.02.2010 - 22.02.2010 et 01.04.2010, qui en dit long sur les
mentalités des personnes responsables.
La Municipalité de Jouxtens-Mézery a ordonné des
travaux pour la réalisation d'un passage piéton sous la route de
Neuchâtel et les voies ferrées du LEB. Mais si tout le monde reconnaît
que "les marches sont trop étroites pour qu'un pied d'adulte ne tienne
complètement dessus, alors que leur pente atteint près de 35 degrés.
Juste à côté, la rampe pour les poussettes est suffisamment
impressionnante pour décourager tout parents à s'y aventurer avec un
bébé.", personne ne semble se préoccuper du fait qu'au-delà des
poussettes, il y a des usagers handicapés pour lesquels les lois
fédérales LHand-OHand contre la discrimination s'appliquant, rendraient
ces travaux inacceptables.
Pourtant ni les passant, ni les articles de journaux, ni les autorités
ne semblent se soucier des accès pour handicapés, ne portant leur
attention que sur les poussettes et les usagers valides.
À notre courrier plein d'interrogations, la Municipalité de
Jouxtens - Mézery nous a très gentillement assurés de son engagement.
En plus des passages à plat actuellement disponibles, elle a prévu à
proximité de la gare, une «rampe d'accès au passage inférieur, depuis
le parking» ainsi qu'un «ascenseur pour handicapés» de l'autre côté.
Quel dommage que ces informations n'aient pas été également rapportées
par la Presse.
Assainissement des vieux bâtiments... à deux vitesses!
La Confédération s'engage à soutenir financièrement
jusqu'à 10% ou 20% des coûts de rénovation pour réduire les émissions CO2
et les pertes énergétiques dans les anciennes constructions
immobilières. Actuellement, le chauffage au sein du parc immobilier
suisse, formé à 60% de vieux bâtiments, produit quelque 40% des
émissions nationales de CO2. Pourtant seul 1% de ce parc est
rénové chaque année.(source: article 06.03.10,24Heures)
Ce coup de pouce officiel plus que honorable ne peut toutefois pas nous
faire oublier que ce même parc vétuste est au moins tout aussi
largement si ce n'est plus inaccessible aux personnes handicapées et
que pour cette réfection-là, qui pourrait d'ailleurs être fait
conjointement à la première, la Confédération n'investit pas le moindre
sous !
Constructions et Aménagements dans le Canton de Fribourg
«Je voudrais juste que les gens
prennent conscience qu'ils seront aussi concernés un jour. Quand on
améliore quelque chose, et c'est mieux de le faire aujourd'hui que
demain, c'est utile à beaucoup de monde. (...) Car ce n'est pas
toujours une partie de plaisir de réclamer ce qui devrait aller de
soi.»
C'est avec ces propos d'une pitoyable réalité que débute
l'interview de Jean Claude Fischer dans La Liberté de Fribourg
du lundi 1er février 2010. Et tout au long de l'article, on
est glacé par les constats de cet employé au Service
des Constructions et de l'Aménagement (SeCA) du Canton de Fribourg,
lui-même en fauteuil roulant.
«Nous sommes en Suisse romande, Si l'on peut contourner la loi, on ne
va pas se gêner. Les gens ont toujours une bonne excuse pour ne pas
faire les choses. (...) Dans certaines constructions, il faut parfois
affronter, à la montée ou à la descente, une série de marches avant
d'atteindre l'ascenseur. C'est quelque chose que nous ne pouvons pas
accepter. Il y a toujours un petit détail qui vient tout gâcher. Il ne
suffit pas de placer le logo "handicapé" sur les plans, il faut que les
dimensions requises soient là. Et quand on estime qu'une rampe de
12-15% est trop forte, certains s'en vont chercher un champion de
handibike pour nous prouver ke contraire. Si l'on se bat pour
l'accessibilité ce n'est pas que pour les fauteuils roulants, c'est
pour tout le monde, petits enfants, mères de famille ou personnes
âgées! (...)
Certains vieux appartements (...) sont plus accessibles
que ceux construits plus récemment. On fait des salons de plus de 40m2
mais la petite porte des toilettes ne permet pas le passage d'un
fauteuil roulant. Pourtant, il suffirait de quelques centimètres de
plus. (...)
Et c'est pareil pour les transports publics. L'arrivée des bus à
plancher surbaissée ne signifie pas encore que tout le monde peut y
accéder, que les efforts sont terminées. (...) En certains endroits,
les rampes d'accès sont carrément impraticables (...)»
Lire l'intégralité de l'article ici
(copie pdf aimablement mise à disposition par le Service multimédia de La Liberté)
Habitat intergénérationnel
Cette structure pilote menée actuellement en France, en
particulier en Savoie, a pour de créer des appartements jumelés
afin de pouvoir loger côte à côte les membres d'une même famille et
ainsi rendre possible les interactions entre les générations tout en
préservant l'intimité de chacun.
Si ce projet a été conçu pour faire rencontrer les générations, il peut
tout aussi facilement être adapté aux personnes handicapées afin que
ces dernières puissent habiter en zone urbaine avec leurs proches sans
que pour autant perdre leurs libertés. On pourrait même imaginer
qu'ainsi des bâtiments complets soient construits sur ce modèle, avec
des appartements jumelés dont une moitié est entièrement adaptée et l'autre pas.
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mensongère – Lois Fédérales ignorées - Mépris à tous les étages ?
Se targuant d'être «portail immobilier leader en
Suisse», le site Homegate.ch
est surtout bien à cheval sur les principes car
non seulement il n'est pas une vitrine de l'immobilier pour tous
puisqu'il n'est que très peu utilisable par les personnes handicapées
mais en plus il bafoue totalement la loi en instaurant sur son site une
discrimination liée au handicap! Aux dires d'une personne responsable,
«homegate.ch a developpé une solution spéciale pour la recherche des
logements à disposition des personnes handicapées» en intégrant cette
indication en toute fin de page et non dans les critères de recherche.
Mais qu'on se rassure chez les responsables, ils ne sont pas les seuls.
Bien d'autres sites (Immostreet, immobilier
Genève, SBB-CFF immobilier, immoscout24, Immo SwissNews,
Romand Immobilier...) n'ont aucune information
pour personnes handicapées non plus.
Sensibilisée par ce problème, la société Homegate.ch
s'engage a nous mettre à disposition sa base de données corrigées.
Pour sa part, Immoscout
24 nous apporte les précisions suivantes : «ImmoScout24 n'a pas
l'intention de discriminer les handicapés. Au contraire, nous avons
déjà planifié des contributions rédactionelles dans le domaine
"conseils". D'autre part, en ce qui concerne nos offres de biens
immobiliers, notre influence est limité dans le sens que ce sont les
annonceurs décident quelles biens et quelles informations ils veulent
publier. Nous adaptons nos critères de recherche aux offres
immobilières en ligne»... Inutile de préciser que, malheureusement,
cette explication bien opportuniste est largement erronée dans le sens
où tous les services offerts sur un site sont du libre choix du
responsable programmateur et non des annonceurs qui y figurent.
Immoscout24 aurait très bien pu intégrer un service ou une information
pour les personnes handicapées sur la base des offres disponibles quand
bien même aucun bâtiment figurant sur sa liste n'était totalement
adapté. Ceci est finalement bien symptomatique du manque d'intérêt et
d'une certaine absence de déontologie dans la profession au détriment
des personnes handicapées que malheureusement la loi et les autorités
sont encore incapables de rétablir.
De même, SBB-CFF immobilier se réfugie derrière l'existence
d'une page CFF réservée aux personnes handicapées en
oubliant (opportunément ?) un peu vite que cette page ne s'adresse
qu'aux voyageurs et non aux locataires ni ne compense l'absence de
services à propos des immeubles accessibles.
Le site BCV-
immobilier vaudois possède bien par contre le critère de recherche
concernant l'adaptation des logements directement incorporé à son
moteur mais seulement dans sa version dite successivement "avancée" ou
"élargie" et non dans sa version de base. On peut également regretter
le peu de lisibilité de ces options (vert clair sur fond blanc ou gris)
qui rajoute alors à la difficulté d'accéder à une recherche de
logements adaptés. Sensibilisé par ce problème Voici la réponse qui a
été apportée : «Nous n'avons malheureusement pas toute la flexibilité
que nous souhaitons sur le fonctionnement du moteur de recherche. Il
est effectivement développé pour les besoins de l'ensemble des banques
cantonales. Nous allons en revanche demander d'étudier la possibilité
de lister sur une page les biens adaptés aux personnes handicapées.»
On peut également regretter que lorsque j'ai proposé à mon
interlocuteur de joindre leur base de données des bâtiments accessibles
à ceux de ce site ou de les mettre en lien via un accès direct
spécifique, on l'ait refusé parce que le site "collabore déjà avec des
sociétés concurrentes". En fermant ainsi la porte, on a donc fait
primer les petits soucis de concurrence à l'intérêt des consommateurs
et ceux des personnes handicapées!
De plus, on voit parallèlement des gérances qui opèrent et des
rénovations qui s'effectuent dans un total irrespect des droits des
personnes handicapées et en n'intégrant aucun aménagement à leur
intention : Les exemples sont malheureusement trop nombreux. Que
ce soit des hôtels, des restaurants, des logements ou tout autre
établissement ouvert au public, tous ou presque sont plus enclin à
minimiser le coût de leurs travaux que de fournir un véritable service.
Mais le plus curieux dans l'histoire, c'est qu'ils disposent toujours
tous de l'aval des Services d'urbanisme communaux et des autorités
dites "compétentes"!
Prenons pour exemple le cas des immeubles
d'habitation sur l'Avenue de Beaulieu 22-24 à Lausanne, propriété d'UBS, gérés par Livit et dont les
travaux sont effectués par la société Unirenova,
appartenant au groupe Karl Steiner. Ces immeubles bénéficient d'un
accès possible par rampe depuis la route principale et sont déservis
par trois lignes régulières de bus. Ils ont subis une rénovation
complète (interne et externe) et pourtant aucun travail d'adaptation
n'a été effectué!
La société chargée des travaux répond à cela qu'elle travaille en toute
conformité avec la loi puisqu'elle a reçu l'aval du Service
d'Urbanisme de la Ville de Lausanne ainsi que celui de l'AVACAH (association
vaudoise en faveur d'une construction adaptée qui s'est déjà fait
remarquer en validant le métro M2, pourtant dénué de tout marquage au
sol pour les aveugles ni de place sécurisée pour les voyageurs en
fauteuil, entre autres).
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Comble de l'ironie,
la pièce indiquée sur la photo n°5 est actuellement vide et pourrait
parfaitement convenir à une personne handicapée ou âgée si toutefois
les premières marches d'entrée avaient été corrigées par un
monte-escalier et que l'intérieur de l'appartement avait été rénové en
conséquence. Et si les travaux ne sont pas effectués aujourd'hui, eu
regard des lois fédérales sur l'égalité et du droit des personnes
handicapées, demain il en coûtera bien plus cher encore de tout
remettre en conformité, aux frais d'une assurance AVS - A.I. déjà
largement mise à mal.
À réception de mon courrier du 14.08.09 avec copie
à l'AVACAH, la société des travaux Unirenova s'est aussitôt justifié en
mettant en avant l'autorisation officielle reçue ainsi que
l'assentiment de l'association décidemment peu entreprenante et
pourtant là pour défendre le droit d'accès des personnes handicapées,
l'AVACAH.
La Société de gérance est quant à elle plus mesurée et dans son message
du 17 septembre 2009, avoue ne pas connaître les lois fédérales sur
l'égalité des droits et dit se donner le temps avant de prendre sa
décision.
Quant à l'AVACAH et les autorités communales,
elles sont toujours sans voix.
Autre cas de figure avec ce bâtiment en construction au chemin des
Tonnelles et qui présente toutes les adaptations nécessaires â quelques
exceptions près.
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Autre cas de figure
avec ce bâtiment en construction au chemin des Tonnelles et qui
présente toutes les adaptations nécessaires à quelques exceptions près.
En effet, l'emplacement est accessible de toute part et reste desservi
par deux lignes de bus ainsi que le LEB (inaccessible aux fauteuils et
difficile d'accès sans accompagnement).
Mais si le bâtiment semble d'accès possible
(ascenseur donnant sur le parking intérieur), il est fort dommage de
voir que d'autres éléments le rendent inadapté aux personnes
handicapées tels que le seuil du socle de la douche, les couloirs
parfois limités en largeur et un second seuil donnant vers la terrasse.
Le chantier est sous la direction de la société François Guédon qui a
naturellement été contacté, pour l'instant sans réponse.
De même que l'entreprise Bertola & fils ,
chargée des travaux.
Pourtant ceux-ci ne constituent que des cas isolés. Des restaurants qui
font leur réfections sans s'équiper d'accès ou de WC adapté, des
cinémas ou commerces qui pareillement ignorent la clientèle peu
rentable des personnes handicapées... des exemples de cet ordre voir
des plus choquants ne manquent pas. Alors à quoi servent les lois ?
Y-a-t-il quelqu'un seulement pour les faire respecter et indiquer les
justes mesures aux entreprises légitimement amenées à calculer leurs
coûts ?
Autre exemple de bâtiments neufs
construits sans aucun respect des accès pour personnes handicapées...
un de plus devrait-on dire mais malheureusement pas le dernier, tant
ces cas sont nombreux dans la région lausannoise compte tenu d'une
demande croissante en logement, sans visiblement aucune autorité de
surveillance. En réalité, plus que la simple région lausannoise ou du
Grand Lausanne, cette réalité est valable pour la Côte, la Riviera
voire au delà, d'autres cantons et jusqu'à la Suisse toute entière.
Mais qui prendra en charge demain l'adaptation de tous ces immeubles
construits à la "va vite" quand il faudra trouver des logements pour
des personnes âgées ou handicapées?
Le Holding Lausanne Ouchy - LO construit en plein
centre ville de Lausanne un grand ensemble résidentiel, nommé Îlot du Centre.
Et les appartements, au nombre de 140 sur Internet et 139 sur place,
disposent tous d'escalier en colimaçon, de niveaux accidentés et de
passages trop étroits pour être accessibles aux personnes handicapées.
Malheureusement, aucune réponse n'a encore été donnée à notre courrier
d'information.
Encore un cas de non respect des
lois fédérales LHand OHand sur Lausanne: deux bâtiments locatifs
consécutifs, rue St-Roch 28 et 30, gérés par la société WinCasa et
complètement rénové par la société Losinger! Aux dires des employés,
les travaux ont pourtant concernés "tout dans le bâtiment": entrée,
ascenseur, couloirs, appartements... Et "même cusines agencées",
précise-t-on. Les bâtiments ont d'ailleurs été vidés de leur locataires
pendants les travaux pour cet effet.
Pourtant, rien n'a été entrepris pour respecter
les lois fédérales contre les discriminations liées au handicap LHand
OHand et offrir des logements un tant soit peu accessibles aux
personnes handicapées. Qui doit-on blâmer pour cela: La société
Losinger qui entreprend des rénovations sans prendre la mesure de ses
travaux? Rappelons d'ailleurs qu'ironiquement leur slogan
reste:"Entreprendre à l'écoute d'un monde exigeant", y compris une
petite faute d'orthographe: après tout, l'exigence a sûrement ses
limites. La société WinCasa, gérante et commanditaire des travaux ?
L'AVACAH et les autorités de régulation qui ont donné leur aval ?
Aucun Logement accessible digne de ce nom ou si peu... Est-ce à cette perspective-là que l'avenir nous réserve ?
Cherchons local sur le canton de Genève où
nous sommes en train de travailler avec les autorité:s pour définir, au niveau cantonal, nos droits et devoirs.
2 pièces minimum dont un local de réunion et un local de soins (massage, acupuncture, reiki etc…).
Une boutique est également en perspective.
56 appartements accessibles non adaptés (3-5 pièces)
16 appartements protégés (2 pièces)
Parking avec seulement 4 places réservées handicapés sur un total de 61 places de stationnement, Centre Médico-Social (CMS) et Accueil Pour Enfants en Milieu Scolaire (APEMS) intégrés (voir la pétition)
Attention : Déjà en service et pourtant aucune variante définitive n'a encore été arrêtée, aux dires même des responsables.
Ces logements peuvent donc être adaptés ou non, c'est au cas par cas et sur demande auprès de la Fédération Suisse pour les Téléthèses FST !
Groupe d'immeubles locatifs avec des appartements parfaitement adaptés (toutes les pièces sur un niveau unique) et disposant de jardins communs également accessibles.
Parking souterrain accessible par ascenseur. aucune place réservée
une isolation performante de l'enveloppe (murs, toiture, fenêtres)
une aération douce (renouvellement de l'air) avec récupération de chaleur
une utilisation d'énergies renouvelables (capteurs solaires pour l'eau chaude, pompes à chaleur, chaudière à bois)
une étanchéité à l’air de l’enveloppe
L'énergie électrique produite par les capteurs photovoltaïques de ces bâtiments est supérieure au besoin de la consommation chaleur.
Aucune énergie fossile n'est directement utilisée.
De ce fait, le bilan énergétique du HAMO+ est positif. Il produit, par conséquent, plus d'énergie qu'il n'en consomme.
Les logements protégés proposent une architecture adaptée aux personnes âgées ou handicapées, leur offrant plus de sécurité et d'autonomie.
De plus, des locaux communs permettent souvent de se rencontrer, boire un café, manger ensemble ou partager un moment.
Ces logements sans barrières architecturales bénéficent néanmoins de toutes les commodités et toutes les caractéristiques d'un logement standard de leur classe.
Comment peut-on y accéder ?
La majorité des logements adaptés est proposée à la location.
Mais l'offre étant loin d'être suffisante, les organismes de gestion sélectionnent généralement les candidats selon des critères bien précis : âge, mobilité, santé psychiatrique, situation financière, degré de nécessité…
La plupart du temps, la liste des locataires est déjà constituée plusieurs mois avant l'ouverture de l'établissement.
Combien cela coûte-t-il ?
Longtemps, il a fallu payer le prix fort. Seules les personnes les plus aisées pouvaient s'offrir un appartement protégé dans des établissements de luxe comme la Résidence Bristol (Montreux) ou La Gracieuse (Lonay-près-Morges).
À titre indicatif, dans cette dernière, il faut compter 4600 francs par mois pour un appartement destiné à une personne.
Depuis quelques années cependant, le marché du logement senior se développe et s'ouvre aux petits budgets.
De plus en plus d'immeubles sont subventionnés et proposent des loyers de 1500 francs par mois au maximum.
Au final, l'État y trouve aussi son compte, car la solution des soins à domicile s'avère très bon marché.
En moyenne, un lit en EMS coûte 150 francs par jour, soit environ 4500 francs par mois. C'est trois fois plus que le loyer mensuel d'un appartement protégé classique…
(source : article de l'Hebdo)
Où en trouve-t-on ?
En Suisse alémanique, les appartement adaptés ne manquent pas.
En Suisse romandie, en revanche, c'est plus difficile.
Historique
«Nous n'allons pas transformer la ville en grands ensembles de personnes âgées», indiquait Elinora Krebs, cheffe du Service du logement de Lausanne.
Une phrase qui résume bien la peur des politiciens de voir certains quartiers se transformer en ghetto de seniors (Ndr : autant qu'elle dénote le raccourci facile en handicap, appartement protégé et personne forcément âgé).
L'État reste donc très prudent en ce qui concerne les logements protégés et se contente de mesures modestes : prêts avantageux, mise à disposition de terrains… (Ndr : Mais est-ce vraiment de peur et de prudence qu'il s'agit, au fond ?
L'État n'a-t-il pas un devoir de "Service Public", de servir dans l'intérêt de tous ?)
Du coup, c'est le secteur privé qui investit le marché en se frottant les mains.
En 2007, le Crédit Suisse a lancé Living Plus, un fonds d'investissement portant sur l'habitat senior.
Au 30 juin 2008, il avait réuni 701 millions de francs. Pourquoi un tel succès ?
Le logement adapté est une formule rentable : avec l'allongement de la durée de vie, il y a de plus en plus de seniors en Suisse.
Par ailleurs, c'est un investissement sécurisé. Les personnes âgées sont de bons payeurs, ne dégradent pas les bâtiments et ne déménagent pas souvent.
(source : article de l'Hebdo)
Malgré nos courriers, certaines gérances n'ont malheureusement jamais répondu à nos demandes.
Est-ce par manque de temps?
Est-ce parce que le courrier a été perdu ?
Est-ce un oubli ?
Ou est-ce une omission volontaire?
Est-ce par manque d'intérêt ?
Ou est-ce par ce qu'elle n'avait rien à proposer ?
Quoi qu'il en soit, une question se pose : Quel service peut-on attendre d'une gérance / régie qui ne prend même pas la peine de répondre à des courriers d'information ou qui ignore jusqu'à l'existence des lois suisses et européennes
contre les discrminations liées au handicap ?
Détails :
Commentaires :
Les Retraites Populaires Immobilier
rue Caroline 11
La Caisse de pension du Canton de Vaud gère un parc immobilier au sein duquel on trouve quelques bâtiments accessibles.
Ainsi, on trouve à la Rue de la Pontaise 14-18, trois immeubles locatifs accessibles par rampe, malheureusement deux (14-16) disposent d'un ascenseur si petit qu'il en est inutilisable en fauteuil alors que le dernier (18), plus récent, aurait un ascenseur adéquat si son accès n'avait pas été surélévé de quatre marches !
Heureusement, dans ce dernier cas, l'immeuble reste accessible via son parking.
«(…) nous sommes en contact régulier avec l'organisation pour les personnes handicapées Pro Infirmis de Lausanne à laquelle nous adressons systématiquement (…) une plaquette comprenant notamment les plans des appartements et des accès aux immeubles concernés.(…)
En cas d'intérêt de Pro Infirmis, comme de tout autre locataire demandeur, des modifications sont apportées aux logements choisis en fonction de demandes précises, chaque cas étant particulier.»
Lausanne
Service du Logement
place Chauderon 7
Reconnaissant, dans son courrier du 2 juin 2009, d'avoir omis de mettre à jour sa base de
données quant aux logements accessibles et au respect des personnes handicapées, le Service du Logement de la Ville de Lausanne s'est
aussitôt engagé à faire les démarches nécessaires et y remédier dans les meilleurs délais. Fin 2010 et malgré les promesses, rien n'avais été encore entrepris! Fin 2011 et malgré les promesses, rien n'a encore été encore entrepris!
GÉrances et Locatifs
Nom :
Commentaires :
De Rham Holding
avenue Mon-Repos 14
1001 Lausanne
Il est bon de souligner le travail remarquable de cette gérance qui, en réponse à mon courrier, a pris le temps de rédiger une liste précise des adresses accessibles et de mettre à jour sa base de données accessible sur son site Internet.
La perfection étant toujours difficile à atteindre, surtout du premier coup, on peut juste regretter sur le site en question, que les adresses accessibles soient perdues dans la masse de toutes les autres et qu'on ne puisse pas les atteindre par l'entremise d'un raccourci ou d'une recherche détaillée.
Voici donc la liste des habitations telle qu'elle m'a été transmise.
Dans leur aimable courrier du 3 juillet, cette agence immobilière m'a informé qu'à ma demande, elle allait entamer une recherche pour établir une liste exhaustive du nombre et de la qualité de ses logements adaptés.
On s'en réjouit d'avance, en attendant le résultat.
Et voilà... Juste le temps de faire le travail exhaustivement et le résultat est là.
Selon leur courrier du 17 septembre, les adresses pouvant accueilir des personnes handicapées sont :
Voilà une gérance qui a eu le courage d'avouer qu'elle n'a aucun logement adapté dans son réseau !
N'en a-t-elle jamais eu l'occasion ? J'ai peine à le croire vu le nombre de rénovations ou les nouvelles réglementations concernant par exemples les ascenseurs, les places de parc ou les accès et aménagements.
Alors pourquoi ?
Espérons que cela va rapidement changer, maintenant qu'elle en a pris conscience.
GHB Gérance
rue du patinage 4a
2114 Fleurier
Un nom comme cela, ça ne s'invente pas… Mais qu'importe le nom pourvu qu'on ait les adresses !
Cette gérance offrirait 3 appartements accessibles dont deux fraîchement construits.
Si cela devait être exactes, j'avoue que c'est pas franchement énorme même si c'est toujours mieux que rien.
Du moins, c'est ce qui m'a été annoncé au téléphone. Mais les promesses au téléphone, c'est bien connu, ne sont pas toujours bien fondées.
J'attends toujours de recevoir la confirmation écrite... C'est clair qu'un franc de timbre c'est un investissement conséquent quand on est une entreprise peu habitué au service à la clientèle ou au contraire un petit investissement insignifiant pour une entreprise respectueuse.
Mais est-ce que pareil choix s'applique seulement dans le cas présent ? Même en courrier "B", "C"… "W" voire "Z", le courrier, si courrier il y avait eu, serait déjà en ma possession !
S'il n'a pas été égaré par la poste…
Gérances de Luze
place Dufour 1
1110 Morges
Ayant rencontré la responsable du Service Technique, Mme Janine Rochat, au Salon Immobilier de Lausanne-Ouchy, le 29.09.07, j'ai reçu l'information suivante :
Le seul immeuble accessible au sein de cette gérance se situe
Rue de de Couvaloup 9, 1110 Morges
Cette immeuble, regroupant 12 appartements de 11/2 et 2 appartements de 21/2 pièces.
Dans la grande majorité, tous les sanitaires-douches ont également été adaptés.
Thermes-Parc
Vente et Location
Egalement rencontrée au Salon Immobilier de Lausanne-Ouchy, le 29.09.07, une responsable de promotion-vente du centre d'habitation & loisirs Thermes Parc de Val d'Illiez.
Cet ensemble en construction regroupera bientôt hôtel, magasins et restaurants.
Un des bâtiments au moins sur les deux déjà construits est adapté alors que deux autres sont encore en construction.
Malgré nos courriers, certaines gérances n'ont malheureusement jamais répondu à nos demandes.
Est-ce par manque de temps?
Est-ce parce que le courrier a été perdu ?
Est-ce un oubli ?
Ou est-ce une omission volontaire?
Est-ce par manque d'intérêt ?
Ou est-ce par ce qu'elle n'avait rien à proposer ?
Quoi qu'il en soit, une question se pose : Quel service peut-on attendre d'une gérance / régie qui ne prend même pas la peine de répondre à des courriers d'information ou qui ignore jusqu'à l'existence des lois suisses et européennes
contre les discrminations liées au handicap ?
Bernard Nicod
avenue de la Gare 26
1003 Lausanne
Malgré trois ou quatre fax et un déplacement sur place, je suis toujours sans réponse.
J'ai vu des services plus rapides, nul doute ... Pire, Je suis passé dans leur bureau où on m'a donné la garantie que le dossier allait être traité...
J'attends toujours
Aucune réponse n'a été apportée.
Wincasa
Grüzefeldstrasse 41
8401 Winterthur
Wincasa, société immobilière du Groupe Crédit Suisse, m'a fait parvenir une réponse (-> voir la copie<-) qui, en des termes très mesurés - c'est vrai que calculer, au Crédit Suisse, on doit connaître - pourrait se résumer ainsi :
"On a sûrement quelque chose quelque part mais on n'en sait rien de but en blanc. Il faudrait qu'on étudie la chose, à l'occasion.
Dommage, c'est déjà l'heure de la pause ! Rappelez-nous donc une autre fois."
Le flou artistique qui a servi de fil pour broder cette lettre intéressera sûrement bien des fileurs !
Pour ma part, j'espère au moins qu'ils savent mieux ce dont ils disposent ou ce qu'ils font dans les autres cas !
Une deuxième tentative s'impose visiblement... L'expression "jamais deux sans trois" n'a jamais été aussi vrai !
Aucune réponse n'a été apportée.
Le plus étonnant c'est que cette Gérance dispose pourtant d'immeubles de qualité et remarquablement accessibles mais que même dans ces cas, ils sont non ou mal référencés / indiqués !
Est-ce par manque d'intérêt ? Est-ce que le peu d'enthousiasme apparent à collaborer au respect des personnes handicapées cache autre chose ?
Régie de la Couronne
Grand-Rue 14
1095 Lutry
Selon leur courrier du 13.11.07, il est dit que la Régie « commercialise des immeubles et logements que (lui) confient érents promoteurs et ces derniers appliquent des exigences légales en vigueur depuis 2004.
Pour les immeubles plus anciens, ce n'est que lors d'une rénovation que nous pouvons conseiller les propriétaires à envisager des aménagements en faveur des personnes handicapées.
Néanmoins, nous ne sommes malheureusement pas acteur décisionnaire quant aux facilités mises à disposition des personnes victimes de handicap. »
En plus de cette honorable déclaration de bonnes intentions, voici la liste des immeubles disposant de rampes d'accès et d'ascenseur telle qu'elle a été recensée :
Chemin de la Damataire 20-22, 1009 Pully (23 logements)
Avenue C.F. Ramuz 62, 1009 Pully (20 logements)
Route de Belmont 46-48, 1095 Lutry (10 logements)
Chemin de Versailles 12, 1096 Cully (7 logements)
Rue des Fougières, 1024 Ecublens (30 logements)
Messidor 4, 1006 Lausanne (25 logements)
Dessous la Ville, 1305 Penthalaz (18 logements)
Les trois dernières adresses disposeraient de facilités, sans plus de précision.
Quant aux logements situés à Cully, ils sont prioritairement donnés aux personnes âgées ou handicapées.
Finalement, pour garantir la plus grande pluralité de son offre, cette gérance collabore indirectement avec la Fondation Les Passereaux de Nadine et Jacques Stadler, à Lausanne.
Société Coopérative d'Habitation Lausanne - SCHL
"Toutes nos constructions récentes répondent en tout point aux normes pour handicapés. Les plans sont soumis pour approbation à l'AVACAH, et leurs conseils suivis."
"Lors de rénovations, nous étudions également avec l'AVACAH ce qui peut être raisonnablement fait pour améliorer l'accessibilité des logements. Malheureusement, il n'est pas toujours possible de respecter toutes les normes."
"En consultant notre site Internet, dans la section immeubles, vous trouverez une description de chaque immeuble (ainsi que ceux que nous gérons pour des tiers) avec une mention relative à l'accessibilité aux personnes handicapées."
"Nous participons volontiers à des installations spéciales, si nécessaire."
"Quant à nos bureaux, ils sont accessibles aux handicapés et disposent d'un WC à leur intention."
ImmoLeman
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Actuaire Immobilier
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Rilsa
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CGi
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Cogerim
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J. NICOLET SA
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ROSSET & Cie
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Gerinvex
Agence immobilière
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Claude Deriaz
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Bory immobilier
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Cofideco
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Gérance Immobilière Municipale
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DHR
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St. Clerc Immobilier
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Publiaz
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Domicim
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CF Immobilier
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Edouard Brun & Cie
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M&B immobilier
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Foncia Geco
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EPM - Euro Property Management
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Logements pour Étudiants
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Commentaires :
Fondation-Maisons pour Étudiants de Lausanne
"Tous nos bâtiments ont été construits dans le respect des normes d'accessibilité pour les personnes à mobilité réduité, et que lors des mises à l'enquête, les associations de personnes handicapées ont été consultées.
Une partie des appartements que nous louons sont accessibles en chaises roulantes, y compris les sanitaires qui sont équipés avec des barres d'appui.
Nous ne disposons par contre d'aucune assistance médicale ou personnalisée."
Pourtant, dans la réalité, parmi tous les bâtiments visités, récents ou rénovés, aucun n'était accessible au fauteuil !
Question : Est-ce par ignorance ou par manque d'intérêt qu'on nous a assurés du contraire ?
Si l'UNIL montre un grand retard dans son adaptation à la législation et à l'intégration des personnes handicapées, il en va tout autrement de L'École Polytechnique Fédérale de Lausanne - EPFL qui de son côté fait de remarquables efforts.
Sont actuellement disponibles 4 immeubles situés en face de l'École et gérés à l'usage unique des étudiants par la société Foncia.
Voir la réglementation d'habitation ou la fiche d'inscription.
Ces bâtiments sont parfaitement accessibles et disposent d'ascenseurs larges avec indications en braille.