Quand l'artère est bouchée, le cerveau perd deux millions de neurones par minute…
Pour identifier un malade, il faut lui poser des questions pour tester son langage, lui demander de faire une grimace puis lui faire lever les bras et les jambes.
S'il n'y arrive pas, il faut le faire s'allonger et contacter rapidement les secours !
Reconnaître les symptômes de l'AVC :
- un engourdissement, une faiblesse ou une paralysie d'apparition brutale d'une moitié du corps, d'un bras, d'une jambe ou du visage ;
- des difficultés à parler ;
- une diminution brutale de la vision d'un œil ;
- des troubles de l'équilibre, de la marche ;
- un fort mal de tête soudain et sans cause connue.
Faites les tests pour détecter un éventuel AVC chez autrui :
- Poser des questions basiques pour tester le langage : la date de naissance, le nom, le jour présent, etc. ?
- Tester la motricité en demandant à la personne de lever les bras à l'horizontale pendant dix secondes. Demandez de faire de même pour les jambes (quand la personne est assise)
- Tester la sensation de picotements
- Tester une éventuelle paralysie faciale (gestes déformés ou d'un seul côté) avec des grimaces ou sourires
- Juger le niveau de douleurs à la tête et/ou des troubles de la vue
- Détecter des éventuels vertiges en demandant de marcher en ligne droite (les yeux fermés ou non)
Les moyens de limiter les facteurs de risque :
- Connaître ses facteurs de risque personnels (hypertension artérielle, diabète, cholestérol sanguin élevé).
- Être physiquement actif et faire de l'exercice régulièrement.
- Éviter l'obésité en gardant une alimentation saine.
- Limiter sa consommation d'alcool.
- Éviter la fumée de cigarette. Si vous fumez, il est conseillé d'arrêter rapidement.
- Apprendre à reconnaître les signes avant-coureurs d'un AVC et savoir comment agir.
(source)
« L'AVC, c’est comme un orage qui éclate dans un ciel serein. Tout à coup, et de façon très brutale, une région du cerveau ne fonctionne plus correctement.
Dans 80% des cas, c’est un vaisseau ou une artère du cerveau qui se bouche, on parle alors d’infarctus ischémique. Dans 20% des cas, c’est un vaisseau qui saigne, on parle alors d’hémorragie cérébrale.
Mais quelle que soit son origine, un accident vasculaire cérébral représente une urgence vitale qui doit être prise en charge le plus rapidement possible.
Chaque minute est essentielle : en une heure, ce sont 120 millions de neurones qui sont perdus !
Et après 4h30, il est trop tard pour mettre en place un traitement qui revasculariserait le cerveau. » explique le Pr Mathieu Zuber, chef du service de neurologie et de neuro-vasculaire du Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph. (source) |