Joe Kals ou le combat d'un paraplégique contre les démons »
Initialement parti pour récolter des fonds en faveur de la recherche, l'ancien photographe est parti pour une traversée de la France, reliant Le Havre à Menton, soit 1.325 kilomètres sur des béquilles, à la seule force de ses bras et de ses abdominaux, en balancier.
Pourtant, au final, il n'a reçu aucun signe de la part du monde médical français, tout juste le soutien de quelques chercheurs de Montréal.
C'est donc auprès des gens qu'il rencontre qu'il trouve la force de continuer.
Lire également les articles sur France Soir ou Le Figaro.
«Suite à un accident de moto, j'ai déjà accumulé trente ans de paraplégie.
Déjà parce qu'au cours de toutes ces années j'ai cherché une raison social d'exister, une façon de m'insérer pour participer à la construction du futur de notre société.
Et la conclusion de mon parcours c'est que l'accessibilité est une utopie, la souffrance physique et psychologique qui sont invisible sont autrement plus handicapant que des marches.(...)»
La conclusion, heureusement toute provisoire, de trente ans de frustrations causées par le handicap est que l'accessibilité lui semblent une handicap. Pourtant, malgré la contradiction, il ne baisse pas les bras devant cette cause inutile et veut traverser la France à la marche pour sensibiliser l'opinion à la cause et «financer la recherche pour qu'une section de la moelle épinière ne signifie plus une vie gâchée»
Mais qui a parlé de vie gâchée? Il ne suffit pas de marcher pour avancer, il faut aussi évoluer...
Faire avancer la recherche, c'est bien. Avancer soi-même et faire avancer les mentalités, c'est mieux, non ?
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